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Décès de l'écrivaine algérienne Assia Djebar

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Décès de l'écrivaine algérienne Assia Djebar Empty Décès de l'écrivaine algérienne Assia Djebar

Message par karime Sam 7 Fév - 19:17

L'écrivaine algérienne Assia Djebar, membre de l'Académie française, est décédée vendredi à 78 ans dans un hôpital parisien, trois ans après avoir été pressentie pour le prix Nobel de littérature, a annoncé samedi 7 février la radio publique algérienne.
François Hollande a rendu hommage, dans un communiqué, "à cette femme de conviction, aux identités multiples et fertiles qui nourrissaient son œuvre, entre l'Algérie et la France, entre le berbère, l'arabe et le français".
Assia Djebar, de son vrai nom Fatma-Zohra Imalhayène, est l'une des auteures les plus célèbres du Maghreb. Connue pour son engagement en faveur des droits des femmes, la romancière, qui était également cinéaste, historienne et professeure, sera enterrée, selon ses voeux, dans son village natal de Cherchell, en Algérie, la semaine prochaine.
Cette fille d'instituteur, née le 30 juin 1936 à Cherchell, à 150 km à l'ouest d'Alger, a publié son premier roman, "La soif", alors qualifié de "saganien", à l'âge de 19 ans. "C'était un air de flûte qui continue à être entendu et à être juste", dira-t-elle des années plus tard. Elle sera la première femme musulmane admise à l'Ecole normale supérieure de Paris en 1955.
Elégante silhouette et visage grave illuminé par son sourire, elle prend dans sa jeunesse le parti de l'indépendance de l'Algérie, alors sous domination française, mais décide d'écrire en français. Durant sa foisonnante carrière, elle publia une vingtaine de romans, témoignages, recueils de poèmes, traduits dans une vingtaine de langues. Son nom de plume, Assia, signifie "la consolation", et Djebar, "l'intransigeance".
Durant sa foisonnante carrière, elle réalisa deux films, "La Noubades Femmes du Mont Chenoua" en 1978, long-métrage qui lui vaudra le Prix de la Critique internationale à la Biennale de Venise de 1979 et un court-métrage "La Zerda ou les chants de l'oubli" en 1982.
Dans son pays, elle enseigna plusieurs années l'histoire à l'université d'Alger. Héritière de deux cultures, maghrébine et occidentale, elle s'oppose à l'arabisation forcée de son pays et revient à l'écriture dans les années 1980. Elle publie alors ses romans les plus connus, "L'amour, la fantasia" (1985) ou "Ombre sultane" (1987), qui plaident pour la démocratie, les droits des femmes et le dialogue des cultures.
Le 16 juin 2005, elle devient une immortelle en occupant le fauteuil n°5 de l'Académie française, succédant à Georges Vedel. Elle sera également docteur honoris causa des universités de Vienne (Autriche), de Concordia (Montréal), d’Osnabrück (Allemagne).

d'après france24 l'actualité internationale
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