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Exclusif : un exemple de dissertation (Mme Makach)
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Exclusif : un exemple de dissertation (Mme Makach)
bonjour les amies :
je vous propose un petit exemple de dissertation, pour faciliter le travail pour ceux qui n'arrivent pas à rédiger une dissertation. il faut noter que c'est juste un exemple, vous pouvez faire mieux, utiliser beaucoup d'autres choses des figures de styles, des connecteurs logiques...
à cause du temps, j'ai pas pu vous faire un bon exemple mais au moins un éclaircissement pour nos amies qui ont des difficultés. l'exemple suivant se compose de : introduction, développement, et conclusion. vous allez les identifier par les alinéas (les débuts du paragraphe). bon courage amies.
vous allez remarquer la structure suivante :
thèse : c'est à dire oui.
antithèse : c'est à dire mais ?
synthèse : c'est à dire en fin de compte.
vous allez remarquer la structure suivante :
thèse : c'est à dire oui.
antithèse : c'est à dire mais ?
synthèse : c'est à dire en fin de compte.
Commentez et discutez, en vous servant d’exemples précis, la citation suivante :
« Dans l’œuvre de Beckett, les personnages sont handicapés, ont des difficultés à se mouvoir, ont besoin l’un de l’autre pour exister, ne peuvent demeurer seuls. »
Visant à la provocation au milieu du 20eme siècle, le théâtre de l'absurde prend son émergence en France autour des années 1940. Ce type de théâtre est marqué par la philosophie existentialiste de l'après guerre et désigne des fonctions théâtrales dans lesquelles l'existence humaine n'a plus de sens dépourvue de toute croyance et de toute religiosité. Devant l'incapacité de trouver une logique à l'existence, les personnages de ce théâtre sont le plus souvent marqués par l'impossibilité de communiquer ou par le silence. L’essai de Camus le mythe de Sisyphe pose les bases théoriques et philosophiques de ce mouvement. Dans les lignes qui suivent, il sera d'abord question de se rapprocher du fameux Beckett puis, de s'avérer d'autres façades cachées des personnages de son œuvre.
Il est certes, que Samuel Beckett est un grand écrivain de son époque. Que ce soit En attendant Godot Fin de partie, ou encore Molloy , ce sont des œuvres qui ont eu un très grand succès et qu’on le sent de nos jours. Beckett écrivain bilingue, il traduit son œuvre en français, chacune de ses pièces est conçue autour d’une métaphore de la condition humaine et comme une partition musicale composée de sons, d'éclairages de déplacements de mots et de silence. Un seul mot clé récurrent toujours dans tous ses écrits, évidemment il s’agit de la condition humaine.
Comme tous les écrivains de l’époque, Beckett cherchait du sens à la vie. Il a vécu un événement qui a surement changé sa vision au monde. Il a été poignardé sans raison, par quelqu’un qui ne savait pas la raison pour laquelle a fait un tel acte. C’est vraiment la totale absurdité. Cet acte a confirmé la vision existentialiste du XXème siècle généralement, mais particulièrement celle d’Albert Camus : l’Absurde dans Le Mythe de Sisyphe. Condamné à pousser le rocher vers le sommet d’une montagne, mais toujours Sisyphe n’arrive à finir ce travail.
Les personnages de l’œuvre beckettienne sont sans réalité sociale. Ils sont anonymes, ils ne possèdent que leurs prénoms. Ils n’ont pas vraiment d’identité et ne font pratiquement rien. Sinon qu’être là pour remplir le vide de l’attente dans un lieu vaguement réel. Ils sont poussés à l’extrême, vidés de leurs bons sens, désertés par l’intelligence et dont la quête ne mène à rien. Ils n’ont aucune mémoire, se rappellent difficilement de ce qu’ils font là et n’ont aucune conscience de l’absurdité de leur situation. Ces personnages sont toujours des exclus de la société, des sans-abri, des sans-identités incapables de trouver leur place dans ce monde, des clochards semblent très stupides pour vraiment saisir ce qui leur arrive.
Mais malgré tout ce qui précède, nous devons ne pas oublier d’autres façades du personnage beckettien. En effet, la pièce exprime toutes les inquiétudes de l’époque, mais rien n’est prouvé ni imposé d’idéologie. C’est lié au contexte politique avec la fin de la seconde guerre mondiale. Mais ce qui touche le lecteur c’est avant tout ce coté humanitaire dont jouit le personnage beckettien, dans les œuvres il y a des émotions, des sentiments comme l’amitié, la solitude et la peur. Mais aussi une notion de destruction et de vide. Notons également la raison, qui est une faculté humaine sert de juger. Elle est propre et unique aux hommes en ce sens que l’homme a la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens et c’est cette capacité de juger et de raisonner qui le distingue des animaux et fait de lui comme le dit Aristote : «l’homme est un animal raisonnable ».
En fin de compte, qu’attendons-nous du siècle de l’existentialisme ? L’époque de Jean Paul Sartre et d’Albert Camus ? Cette ère imprégnée de l’absurde. Ou l’homme ne se connait pas et qu’il doit vivre sans obtenir des idées concrètes de son existence, ne connaissant pas la raison pour laquelle il se trouve. Il lui faudra vivre sans obtenir aucune réponse du monde dans lequel il vit. L’absurdité d’une mort possible à tout moment, rend vain les projets et les but qu’il projette faire, pour donner du sens à sa vie. Qu’il ne doit pas croire, d’après eux, des facilités que sont la croyance et le suicide. Car ce ne sont pas des vraies réponses, ils nient l’absurde ou font semblant de le résoudre, la vie ne se dirige pas. Pauvre Sisyphe qui en est la preuve : pousser le rocher et le repousser inéluctablement. C’est ça l’absurde de la condition humaine dont Beckett défendait : il faut vivre sa vie malgré son absurdité et l’accepter telle qu’elle est !
En guise de conclusion, il s’avère que dans les écrits beckettiens il ne se passe rien. Samuel veut nous transmettre que tout ce que l’homme entreprend ; quoi qu’il fasse il n’arrive à rien. Il transmit les dégradations physiques et morales de l’être. Le manque c’est le vide c’est l’espoir déçu en permanence, l’éternel recommencement : jamais les personnages n’arrivent à faire quelque chose.
« Dans l’œuvre de Beckett, les personnages sont handicapés, ont des difficultés à se mouvoir, ont besoin l’un de l’autre pour exister, ne peuvent demeurer seuls. »
Visant à la provocation au milieu du 20eme siècle, le théâtre de l'absurde prend son émergence en France autour des années 1940. Ce type de théâtre est marqué par la philosophie existentialiste de l'après guerre et désigne des fonctions théâtrales dans lesquelles l'existence humaine n'a plus de sens dépourvue de toute croyance et de toute religiosité. Devant l'incapacité de trouver une logique à l'existence, les personnages de ce théâtre sont le plus souvent marqués par l'impossibilité de communiquer ou par le silence. L’essai de Camus le mythe de Sisyphe pose les bases théoriques et philosophiques de ce mouvement. Dans les lignes qui suivent, il sera d'abord question de se rapprocher du fameux Beckett puis, de s'avérer d'autres façades cachées des personnages de son œuvre.
Il est certes, que Samuel Beckett est un grand écrivain de son époque. Que ce soit En attendant Godot Fin de partie, ou encore Molloy , ce sont des œuvres qui ont eu un très grand succès et qu’on le sent de nos jours. Beckett écrivain bilingue, il traduit son œuvre en français, chacune de ses pièces est conçue autour d’une métaphore de la condition humaine et comme une partition musicale composée de sons, d'éclairages de déplacements de mots et de silence. Un seul mot clé récurrent toujours dans tous ses écrits, évidemment il s’agit de la condition humaine.
Comme tous les écrivains de l’époque, Beckett cherchait du sens à la vie. Il a vécu un événement qui a surement changé sa vision au monde. Il a été poignardé sans raison, par quelqu’un qui ne savait pas la raison pour laquelle a fait un tel acte. C’est vraiment la totale absurdité. Cet acte a confirmé la vision existentialiste du XXème siècle généralement, mais particulièrement celle d’Albert Camus : l’Absurde dans Le Mythe de Sisyphe. Condamné à pousser le rocher vers le sommet d’une montagne, mais toujours Sisyphe n’arrive à finir ce travail.
Les personnages de l’œuvre beckettienne sont sans réalité sociale. Ils sont anonymes, ils ne possèdent que leurs prénoms. Ils n’ont pas vraiment d’identité et ne font pratiquement rien. Sinon qu’être là pour remplir le vide de l’attente dans un lieu vaguement réel. Ils sont poussés à l’extrême, vidés de leurs bons sens, désertés par l’intelligence et dont la quête ne mène à rien. Ils n’ont aucune mémoire, se rappellent difficilement de ce qu’ils font là et n’ont aucune conscience de l’absurdité de leur situation. Ces personnages sont toujours des exclus de la société, des sans-abri, des sans-identités incapables de trouver leur place dans ce monde, des clochards semblent très stupides pour vraiment saisir ce qui leur arrive.
Mais malgré tout ce qui précède, nous devons ne pas oublier d’autres façades du personnage beckettien. En effet, la pièce exprime toutes les inquiétudes de l’époque, mais rien n’est prouvé ni imposé d’idéologie. C’est lié au contexte politique avec la fin de la seconde guerre mondiale. Mais ce qui touche le lecteur c’est avant tout ce coté humanitaire dont jouit le personnage beckettien, dans les œuvres il y a des émotions, des sentiments comme l’amitié, la solitude et la peur. Mais aussi une notion de destruction et de vide. Notons également la raison, qui est une faculté humaine sert de juger. Elle est propre et unique aux hommes en ce sens que l’homme a la puissance de bien juger et distinguer le vrai d’avec le faux qui est proprement ce qu’on nomme le bon sens et c’est cette capacité de juger et de raisonner qui le distingue des animaux et fait de lui comme le dit Aristote : «l’homme est un animal raisonnable ».
En fin de compte, qu’attendons-nous du siècle de l’existentialisme ? L’époque de Jean Paul Sartre et d’Albert Camus ? Cette ère imprégnée de l’absurde. Ou l’homme ne se connait pas et qu’il doit vivre sans obtenir des idées concrètes de son existence, ne connaissant pas la raison pour laquelle il se trouve. Il lui faudra vivre sans obtenir aucune réponse du monde dans lequel il vit. L’absurdité d’une mort possible à tout moment, rend vain les projets et les but qu’il projette faire, pour donner du sens à sa vie. Qu’il ne doit pas croire, d’après eux, des facilités que sont la croyance et le suicide. Car ce ne sont pas des vraies réponses, ils nient l’absurde ou font semblant de le résoudre, la vie ne se dirige pas. Pauvre Sisyphe qui en est la preuve : pousser le rocher et le repousser inéluctablement. C’est ça l’absurde de la condition humaine dont Beckett défendait : il faut vivre sa vie malgré son absurdité et l’accepter telle qu’elle est !
En guise de conclusion, il s’avère que dans les écrits beckettiens il ne se passe rien. Samuel veut nous transmettre que tout ce que l’homme entreprend ; quoi qu’il fasse il n’arrive à rien. Il transmit les dégradations physiques et morales de l’être. Le manque c’est le vide c’est l’espoir déçu en permanence, l’éternel recommencement : jamais les personnages n’arrivent à faire quelque chose.
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flsh agadir- Directeur du forum
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