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Bienséance et vraisemblance
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Bienséance et vraisemblance
Bienséance et vraisemblance :
Pas de sang sur la scène, c’est le récit de Téramène qui raconte la mort d’Hippolyte, la fonction de cette narration : bienséance et dignité.
La tristesse doit être majestueuse : langage marqué par la bienséance : langage de cour > promotion de la bienséance par les mondains.
Le personnage d’Oenone a été inventé pour la prise en charge de la Calomnie, respect de la bienséance. Respect de la fonction morale du théâtre. cf. : Racine et les jansenistes.
La morale est le fondement de toutes les règles classiques ; l’écrivain parfait joint l’utile à l’agréable. Or ce qui est utile est ce qui est conforme à la morale.
Vraisemblance :
« Il n’y a que le Vraisemblable qui touche dans la tragédie » Racine
Racine reproche à Corneille de se jeter dans l’extraordinaire et de préférer le surprenant au vraisemblable. Racine fait la promotion de la simplicité selon d’Aubignac.
La tragédie doit reposer sur une action simple et peu chargée. ( a noter : toujours peu de personnages) L’intérêt serait dans la peinture des passions et pas dans les rebondissements. Cette conception s’oppose assez radicalement à celle d’Aristote.
Racine :Préface de Bérénice : « toute l’invention consiste à faire quelque chose de rien »
Promotion de la bienséance par Racine et Boileau :
« L’esprit n’est point ému de ce qu’il ne croit pas », Boileau, l’Art poétique.
« La principale règle est de plaire », Racine, préface à Bérénice.
La notion de fatalité :
Toutes les tragédies de Racine débutent au moment où les passions longtemps contenues se déchaînent. Racine tend à éliminer la fatalité au profit de la passion : approche très psychologique. La psycho serait le moteur de l’action, ou l’action serait construite de manière à mettre en évidence la psychologie.
Phèdre n’est ni coupable ni innocente. Pas coupable : parce que poids de la destinée : poursuivie par la malédiction de Vénus (comme sa mère Prasipaé et son grand-père Apollon).
Pas innocente : fatalité intérieure : elle se laisse aller à sa passion sans la combattre.
Historique :
Disparition de la tragédie antique au M-âge. La renaissance italienne va en hériter, après la chute de Constantinople, tous les érudits fuient en Italie.
Première tragédie moderne d’Europe en Italie : 1515 : « Sophonisbe » par Trissino, conforme au modèle des anciens. Première tragédie dans les règles en France : Mairet : Sophonisbe, 1634.
Le théâtre du M-A : les jeux, et les mystères (Jeu de la Feuillée). La notion de Fatum est remplacé par la Roue de Fortune ; c’est une évolution mais pas un changement.
En France :
- Dans les premiers temps : tragédie humaniste
- Dans un second temps : éclipse au profit de la tragi-comédie
- Troisième et dernier temps : Victoire de la tragédie sous l’influence des doctes, et des politiques. Attention ; la tragi-comédie continue : cf. : Thomas Corneille, (frère de Pierre) grand auteur de tragi-comédie.
Le Classicisme est l’esthétique d’un régime absolutiste (règne de Louis XIV) : triomphe de la règle et de la raison.
Pas de sang sur la scène, c’est le récit de Téramène qui raconte la mort d’Hippolyte, la fonction de cette narration : bienséance et dignité.
La tristesse doit être majestueuse : langage marqué par la bienséance : langage de cour > promotion de la bienséance par les mondains.
Le personnage d’Oenone a été inventé pour la prise en charge de la Calomnie, respect de la bienséance. Respect de la fonction morale du théâtre. cf. : Racine et les jansenistes.
La morale est le fondement de toutes les règles classiques ; l’écrivain parfait joint l’utile à l’agréable. Or ce qui est utile est ce qui est conforme à la morale.
Vraisemblance :
« Il n’y a que le Vraisemblable qui touche dans la tragédie » Racine
Racine reproche à Corneille de se jeter dans l’extraordinaire et de préférer le surprenant au vraisemblable. Racine fait la promotion de la simplicité selon d’Aubignac.
La tragédie doit reposer sur une action simple et peu chargée. ( a noter : toujours peu de personnages) L’intérêt serait dans la peinture des passions et pas dans les rebondissements. Cette conception s’oppose assez radicalement à celle d’Aristote.
Racine :Préface de Bérénice : « toute l’invention consiste à faire quelque chose de rien »
Promotion de la bienséance par Racine et Boileau :
« L’esprit n’est point ému de ce qu’il ne croit pas », Boileau, l’Art poétique.
« La principale règle est de plaire », Racine, préface à Bérénice.
La notion de fatalité :
Toutes les tragédies de Racine débutent au moment où les passions longtemps contenues se déchaînent. Racine tend à éliminer la fatalité au profit de la passion : approche très psychologique. La psycho serait le moteur de l’action, ou l’action serait construite de manière à mettre en évidence la psychologie.
Phèdre n’est ni coupable ni innocente. Pas coupable : parce que poids de la destinée : poursuivie par la malédiction de Vénus (comme sa mère Prasipaé et son grand-père Apollon).
Pas innocente : fatalité intérieure : elle se laisse aller à sa passion sans la combattre.
Historique :
Disparition de la tragédie antique au M-âge. La renaissance italienne va en hériter, après la chute de Constantinople, tous les érudits fuient en Italie.
Première tragédie moderne d’Europe en Italie : 1515 : « Sophonisbe » par Trissino, conforme au modèle des anciens. Première tragédie dans les règles en France : Mairet : Sophonisbe, 1634.
Le théâtre du M-A : les jeux, et les mystères (Jeu de la Feuillée). La notion de Fatum est remplacé par la Roue de Fortune ; c’est une évolution mais pas un changement.
En France :
- Dans les premiers temps : tragédie humaniste
- Dans un second temps : éclipse au profit de la tragi-comédie
- Troisième et dernier temps : Victoire de la tragédie sous l’influence des doctes, et des politiques. Attention ; la tragi-comédie continue : cf. : Thomas Corneille, (frère de Pierre) grand auteur de tragi-comédie.
Le Classicisme est l’esthétique d’un régime absolutiste (règne de Louis XIV) : triomphe de la règle et de la raison.
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