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Grammaire : Les types de phrase, la combinatoire des constituants de phrase, obligatoire et facultatif
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Grammaire : Les types de phrase, la combinatoire des constituants de phrase, obligatoire et facultatif
Les linguistes retiennent trois types de phrases simples selon les relation qui s'instaurent entre le locuteur et l'interlocuteur. Que l'on parle de fonctions syntaxiques ou de constituants obligatoires, on relèvera l'interrogation, qui est une énonciation construite pour susciter une réponse, l'intimation, ou constituant impératif impliquant un rapport vivant et immédiat de l’énonciateur à l'autre dans une référence nécessaire au temps de l'énonciation, l'assertion ou affirmation qui vise à communiquer une certitude. On reconnaitra là les trois types de phrases :
Affirmative, interrogative, impérative. Ces trois constituants ou fonctions sont exclusifs l'un de l'autre, mais ils peuvent se combiner avec des constituants facultatifs : négation, emphase, passif. La règle de réécriture suivante est donnée :
Const. affirm, inter, imp, + (Nég) + (Emph.) (Passif)
Elle pourrait inciter à croire que toutes les réalisations sont possibles, mais il n'en est rien. En nous en tenant aux types les plus simples, savoir, la combinaison d'un constituant obligatoire et d'un constituant facultatif, nous voudrions montrer les conditions dans lesquelles celle-ci se réalise, les impossibilités et les effets de sens.
Voyons maintenant la phrase affirmative :
Syntaxiquement, elle comporte deux traits : elle n'est pas ouverte par un morphème particulier, elle n'a donc pas de marque, et l'ordre habituel des termes, en français, est Sujet-Verbe-Complément, sauf cas particulier inversion du sujet : Arrive son frère, peut être viendra-t-il; complément pronominal devant le verbe : Pierre l'a rencontré.
Nous remarquerons ici que la combinatoire affirmation + emphase; le constituant négation s'associe sans restriction à la phase affirmative, et pour le constituant passif.
Si, pour examiner les conditions d'application de la formule donnée par Dubois, on appelle emphase, comme les auteurs, uniquement le cas ou l'on a une phrase segmentée :
Pierre, je le vois.
Correspondant à Je vois Pierre, en excluant les phrases qui comportent c'est... que, puisqu'elles présentent un sens différent : c'est Pierre que je vois ( et non Paul ) on notera que syntaxiquement elles sont caractérisées par la présence du pronom, qui représente l'élément emphatisé, et par le détachement du syntagme nominal, sur lequel porte l'emphase, sa place pouvant varier.
Il se peut avoir des problèmes posés par la pronominalisation. Deux cas sont à distinguer selon que le pronom se réfère à un substantif ou à un pronom..
Il faut noter que les actants du verbe sont toujours pronominalisables, qu'ils soient sujet, complément d'objet ou complément prépositionnel. par contre, les compléments circonstanciels ne sont pas tous pronominalisables. si l'on peut pronominaliser les compléments de lieu. Les compléments du syntagme nominal, la pronominalisation n'est pas toujours possible, certains de ces compléments ne sont pas prédéterminés, et sont tenus souvent pour l'équivalent d'un adjectif.
En ce ui concerne la phrase interrogative, l'étude de la combinatoire du constituant interrogatif avec les constituants facultatifs est plus complexe parce que, à l'inverse de la phrase assertive, la phrase interrogative comporte des marques spécifiques et des types différents. On distingue deux types d'interrogation : l'interrogation totale qui laisse attendre une réponse par oui ou par non. l'interrogation partielle qui n'admet pas de réponse par oui ou par non, qui porte sur un actant ou un circonstant. D'autres part il existe différents procédés interrogatifs : l'inversion du sujet, est-ce que. le ton seul.
Affirmative, interrogative, impérative. Ces trois constituants ou fonctions sont exclusifs l'un de l'autre, mais ils peuvent se combiner avec des constituants facultatifs : négation, emphase, passif. La règle de réécriture suivante est donnée :
Const. affirm, inter, imp, + (Nég) + (Emph.) (Passif)
Elle pourrait inciter à croire que toutes les réalisations sont possibles, mais il n'en est rien. En nous en tenant aux types les plus simples, savoir, la combinaison d'un constituant obligatoire et d'un constituant facultatif, nous voudrions montrer les conditions dans lesquelles celle-ci se réalise, les impossibilités et les effets de sens.
Voyons maintenant la phrase affirmative :
Syntaxiquement, elle comporte deux traits : elle n'est pas ouverte par un morphème particulier, elle n'a donc pas de marque, et l'ordre habituel des termes, en français, est Sujet-Verbe-Complément, sauf cas particulier inversion du sujet : Arrive son frère, peut être viendra-t-il; complément pronominal devant le verbe : Pierre l'a rencontré.
Nous remarquerons ici que la combinatoire affirmation + emphase; le constituant négation s'associe sans restriction à la phase affirmative, et pour le constituant passif.
Si, pour examiner les conditions d'application de la formule donnée par Dubois, on appelle emphase, comme les auteurs, uniquement le cas ou l'on a une phrase segmentée :
Pierre, je le vois.
Correspondant à Je vois Pierre, en excluant les phrases qui comportent c'est... que, puisqu'elles présentent un sens différent : c'est Pierre que je vois ( et non Paul ) on notera que syntaxiquement elles sont caractérisées par la présence du pronom, qui représente l'élément emphatisé, et par le détachement du syntagme nominal, sur lequel porte l'emphase, sa place pouvant varier.
Il se peut avoir des problèmes posés par la pronominalisation. Deux cas sont à distinguer selon que le pronom se réfère à un substantif ou à un pronom..
Il faut noter que les actants du verbe sont toujours pronominalisables, qu'ils soient sujet, complément d'objet ou complément prépositionnel. par contre, les compléments circonstanciels ne sont pas tous pronominalisables. si l'on peut pronominaliser les compléments de lieu. Les compléments du syntagme nominal, la pronominalisation n'est pas toujours possible, certains de ces compléments ne sont pas prédéterminés, et sont tenus souvent pour l'équivalent d'un adjectif.
En ce ui concerne la phrase interrogative, l'étude de la combinatoire du constituant interrogatif avec les constituants facultatifs est plus complexe parce que, à l'inverse de la phrase assertive, la phrase interrogative comporte des marques spécifiques et des types différents. On distingue deux types d'interrogation : l'interrogation totale qui laisse attendre une réponse par oui ou par non. l'interrogation partielle qui n'admet pas de réponse par oui ou par non, qui porte sur un actant ou un circonstant. D'autres part il existe différents procédés interrogatifs : l'inversion du sujet, est-ce que. le ton seul.
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