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L'avare de Molière

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L'avare de Molière Empty L'avare de Molière

Message par flsh agadir Mer 4 Fév - 20:05


La scène est un monologue. Ce n’est pas un vrai monologue parce qu’il parle a son argent et au public.
Cette scène est le coup de théâtre de la pièce. Le monologue arrive après le vol de la cassette. Ce monologue nous permet de voir le personnage sans masque, plus authentique, plus vrai. Ce vol a été bien préparé a l’avance par quelques allusions de La Flèche concernant l’avarice d’Harpagon. Ce coup de théâtre est un changement soudain et inattendu dans la situation des personnages de la pièce. Cela va permettre de dénouer l’intrigue et de faire progresser la pièce vers son dénouement car il donne a Cléante un moyen de chantage sur son père.
Première partie
La découverte du vol
Harpagon arrive du jardin sans chapeau, en criant. Cela montre qu’il est bouleversé et affole. Il hurle son désespoir cause par le fait qu’on lui a vole sa cassette. Sa cassette est l’objet qui symbolise son avarice.
La panique d’Harpagon se manifeste par une série de points d’exclamation. Après ces exclamations il y a une série de 10 questions qui montrent l’affolement du personnage. Cette partie se termine par un acte de folie : il se prend lui-même le bras.
L’expression des sentiments d’Harpagon
Le désespoir d’Harpagon est mis en évidence par des procédés syntaxiques et lexicaux.
1. Constructions interrogatives et exclamatives : «  Au voleur ! Au voleur ! »
2. Métaphore : «  On m’a coupe la gorge »
3. Gradations a valeur dramatique : «  Au voleur A l’assassin » «  je suis perdu, je suis assassine »
4. Interjection : « Ah ! »
5. Reprises syntaxiques (Questions inversées) : «  ou courir, ou ne pas courir ? »
Toutes ces manifestations de folie nous amènent a cet acte de démence de se prendre lui-même le bras. Il est coupe de la réalité.
Deuxième partie
Harpagon pleure son argent.
Harpagon a un bref instant de lucidité. «  Mon esprit est trouble ». Mais la folie lui revient, et il parle de son argent comme a une personne : »Mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a prive de toi » Il personnalise son argent et s’adresse a lui dans un discours qui rappelle le discours amoureux.
Il souffre de la disparition de son argent comme de la perte d’un ami. Il emploie le pronom «  on «  pour parler du voleur car le coupable lui est inconnu. L’argent représente tout pout lui. Il est toute sa vie. C’est son soutien, sa consolation, sa joie, sa raison de vivre. Sans son argent, il ne veut plus vivre, il désire la mort. Il y a une progression, un crescendo dans les verbes qui expriment l’idée de la mort. : «  Je me meurs, je suis mort, je suis enterre ».
Mais il ne veut pas mourir puisqu’il demande si personne ne veut le ressusciter. Il appelle au secours parce ce qu’il veut plus que mourir c’est retrouver son argent.
Troisième partie
Harpagon veut trouver le coupable.
Après sa crise de folie, Harpagon redevient lucide et commence a raisonner. Il essaie de reconstituer les circonstances du vol en se posant des questions.
• Qui a vole la cassette : »Qui que ce soit… »
• Quand le vol a eu lieu : »…qu’avec beaucoup de soin on ait épié l’heure…. »
La première question reste sans réponse mais il découvre la réponse a la seconde question : » … et l’on a choisi justement le moment ou je parlais a mon traitre de fils »
Nous voyons les relations qu’il y a entre le père et le fils car il qualifie son fils de traitre. Harpagon passe a l’action ; il dit «  sortons ». C’est un impératif qui montre sa décision a trouver le coupable. Il est persuade que le coupable se trouve parmi les gens de sa maison, c’est pourquoi, il veut aller chercher la justice et faire donner la question ( torturer) a tous ceux qui vivent dans sa maison. Il y a crescendo (une progression) dans l’ordre des personnes qu’il veut torturer. Il va du moins important au plus important, et il termine par lui-même.
Cette énumération se termine par un nouvel excès de folie puisqu’il veut se faire torturer parce qu’il se soupçonne lui-même d’être le coupable du vol.
Quatrième partie
Harpagon soupçonne les spectateurs.
Harpagon découvre soudain le public : »que de gens assembles » et s’adresse à lui. Il soupçonne le public de :
1. De savoir qui est le coupable
2. De le cacher parmi lui.
3. D’être complice du vol.
Il est totalement paranoïaque. Il soupçonne tout le monde et l’absurde est qu’il soupçonne aussi le public. Il est repris par sa folie. Il emploie plusieurs techniques pour tenter d’obtenir des informations du public :
• Il pose des questions.
• Il emploie des expressions de politesse et des suppliques : »De grâce » «  je supplie »
• Des expressions de certitude : «  sans doute «
Enfin, harpagon parle en «  aparté » lorsqu’il dit «  vous verrez »  Vous est une personne qui n’est pas présente et « ils «  est le public. Il fait une différence entre «  vous » qui est innocent et « ils «  qui est coupable.
Dernière partie
La punition
Harpagon dit » allons «, il emploie l’impératif et cela montre qu’il a retrouve sa lucidité et il reprend la situation en main. Il s’adresse à tous les représentants de la loi et de la justice. Il y a une énumération des représentants de la justice. Il y a gradation. D’abord, il nomme les gens de la police : » des commissaires, des archers », ensuite, les hommes de la loi «  des prévôts, des juges ». Ensuite il passe aux instruments de torture «  des gênes, des potences » et enfin aux exécuteurs des condamnes a mort «  des bourreaux ». S’il ne retrouve pas son argent, il veut pendre tout le monde puis se pendre lui-même. C’est un acte d’autodestruction, un genre de suicide.
Résumé
Tout le monologue est un crescendo qui exprime la panique, la folie et la paranoïa. Harpagon est panique, il est fou, il est paranoïaque.
Dans cette scène Molière fait une caricature de l’avare. Pour cela Molière utilise les procédés comiques à sa disposition. Grâce a ces procédés, Molière pousse a l’extrême le caractère de l’avare.
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