Connexion
la riba entre interdiction et finance islmaique
Page 1 sur 1
la riba entre interdiction et finance islmaique
La religion islamique interdit en particulier la riba. Le mot, traduit généralement par usure, signifie littéralement «augmentation ». Mais son interprétation a toujours prêté à controverse : pour certains, la riba se réfère à toutes les formes d’intérêt fixe ; pour d’autres, le mot désigne seulement l’intérêt excessif. Bien que certaines autorités religieuses aient proclamé le caractère licite de certains types d’intérêt, de nombreux oulémas continuent d’adopter une interprétation restrictive.
Sans contester le principe de rémunération de l’argent prêté, la tradition islamique s’oppose à l’aspect fixe et prédéterminé de l’intérêt, avec ce qu’il implique en matière d’équité et de potentiel d’exploitation de l’emprunter. L’islam prône plutôt le partage équitable, aussi bien des risques que des bénéfices. Les théoriciens de la finance islamique jugent un tel système mieux adapté aux besoins économiques du monde islamique ainsi qu’aux exigences morales de la religion. En effet, alors que la banque classique privilégie les détenteurs de capitaux ou de biens susceptibles d’être hypothéqués, la finance associative donne leur chance à des entrepreneurs dynamiques mais peu fortunés. Le système permettrait également à ceux qui, pour des raisons religieuses, préféreraient jusqu’alors la thésaurisation, d’intégrer les circuits économiques productifs. L’islam rajouta aussi une dimension charitable : grâce à la gestion de fonds de zakat ainsi qu’à leurs propres donations, les banques devaient lutter contre la pauvreté et l’exclusion.
flsh agadir- Directeur du forum
- Messages : 254
Date d'inscription : 18/11/2014
Age : 32
Localisation : agadir
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|